ON A VU

SUR SCÈNE ET AU CINÉ

Gréoux les Bains, Château des Templiers

Exposition BEPPO et F. LAUGIER

du 7 au 04 novembre

1=Patrick ROUDEIX

Jean Laugier, dit Beppo, est le fils de Charles Laugier, professeur de philosophie, et de Jeanne Laugier, institutrice et peintre qui a souvent rencontré Henri Matisse. Il épouse Jacqueline Collomb en 1967 avec qui il a un premier fils Frédéric, puis se remarie en 1980 avec Dominique Guiran dont il a un second fils Romain.

Il fait ses études au collège puis au lycée Général Ferrié de Draguignan. Il entre à l’École des beaux-arts de Toulon en 1962 où il est l’élève d’Henri Pertus et de Victor Nicolas. À l’instigation de ce dernier1, Beppo rejoint l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris en 1964 où il est l’élève de Marcel Damboise. En compagnie de Jean-François Duffau, devenu assistant de César, il suit les cours du soir de la ville de Paris dispensés par Georges Nadal.

Il revient à Draguignan en 1970 pour y installer son atelier de sculpture. Envahi par la création contemporaine qui est présente partout, il abandonne progressivement la terre et le plâtre. Manquant de matière et de matériel, il travaille très souvent dans la carrosserie de son ami Gilles Roletto, comme l’avait fait César vingt ans plus tôt. Il récupère les éléments nobles sur les voitures accidentées (pare-chocs en inox, tubulures d’échappement et radiateurs en cuivre et laiton) pour en faire des œuvres qui s’éloignent, ne serait-ce que par l’utilisation de ces nouveaux matériaux, de la figuration.

En 1971, Beppo est amené à travailler avec Georges Nadal et Albert Féraud pour la mise en place d’une œuvre monumentale à la maison des sports et de la jeunesse de Draguignan. Cette collaboration constitue le déclic qui le fait passer à une expression résolument non figurative. Sa première commande arrive en 1977 pour le collège du Pin d’Alep à Toulon. Il aide ponctuellement Albert Féraud pour la réalisation de divers monuments (dont celui du Maréchal Kœning à la porte Maillot) et ses fréquents passages dans l’atelier de Bagneux lui permettent de rencontrer le joueur de rugby à XV Jean-Pierre Rives qui fait ses débuts dans la sculpture.

« La sculpture c’est tout simple... Tellement simple que cela peut occuper toute une vie. C’est cette pratique-là qui, depuis plus de quarante ans, est toute la vie de Beppo... Trois tôles, deux points de soudure, c’est rien. Mais c’est des années de pratique et de réflexion pour que ça tombe juste... Tomber juste c’est quand il n’y a plus rien à ajouter. Quand un équilibre virtuel est atteint... Cette notion de justesse, c’est sidérant de voir comment Beppo vous l’exprime. De ses mains solides de sculpteur il dessine une forme dans l’espace avec toute la légèreté fragile d’une dentellière. C’est alors là tout d’un bloc. Absolu. Dans l’apesanteur. Toute la subtilité de la sculpture c’est de faire oublier son poids. » (Daniel Bizien)

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