Le Moulin de l’Olivette
Toujours situés à l’adret des coteaux, à des altitudes moyennes variant de 400 à 700 mètres, les oliviers de Haute Provence jouissent d’un microclimat particulier qui les protège des insectes et des champignons parasites qui leur sont habituels en plaine. Ces oliviers se développent à l’intérieur de biotopes spécifiques où la main de l’homme n’intervient pratiquement que pour les nettoyer, les tailler et bien sur les récolter. Les quelques traitements phytosanitaires effectués, se font dans un respect de l’environnement pour préserver l’écosystème régissant les olivettes.
Les récoltes des oliveraies les mieux entretenues sont régulières et abondantes, entre 20 et 30 kg d’olives par arbres avec des rendements en huile élevés, supérieur à 20%. Les olives sont cueillies à maturité tournante à partir de la deuxième quinzaine de novembre et ce jusqu’à mi janvier où elles sont récoltées alors en pleine maturité.
La principale variété d’olivier en Haute Provence est l’Aglandau. Ses olives donnent à l’huile un goût de verdure où domine l’artichaut. On peut également y découvrir des arômes de tomates. Le fruité est puissant, et l’on peut trouver sur l’huile jeune un peu de piquant et d’amertume. D’autres variétés locales ayant pour nom Colombale, Grappié, Filaïre ou Rosée du Mont d’Or, entrent aussi dans l’assemblage final de notre huile d’olive, mais dans de faibles proportions et au maximum de 20% pour ce qui concerne l’A.O.C. huile d’olive de Haute Provence.
Cette Appellation d’Origine Contrôlée a été obtenu par décret le 13 décembre 1999, grâce à l’originalité du terroir de Haute Provence, de la typicité de ses variétés, du savoir faire de ses mouliniers et du dynamisme de ses oléiculteurs. Elle couvre 95 communes dont 83 dans les Alpes de Haute Provence, 6 dans le Vaucluse, 4 dans le Var et 2 dans les Bouches du Rhône.
Grâce à la fraîcheur des olives écrasées, l’huile d’olive produite au Moulin de l’Olivette est uniquement « vierge extra », et de par l’origine de ses olives, de Haute Provence.