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Le Temps de Noël

Foire aux Santons de Marseille

du 20 au 31 Décembre 2010 sur la Canebière.

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Le temps de Noël
- La foire aux santons annonce les prémices de Noël,
- les festivités se précisent à la sainte Barbe par la plantation du blé et des lentilles dans des coupelles,
- se concrétisent avec le gros souper, le 24 décembre,
- s’apprécient avec les pastorales,
- se prolongent le 6 janvier avec l’Epiphanie,
- se terminent le 2 février à la Chandeleur.

En Provence, Noël est une suite de rites et de coutumes perpétrées dans le respect des traditions que nous vous proposons de découvrir et de partager dans la joie et la bonne humeur.

La foire aux santons constitue l’une des traditions les plus vivantes et les plus populaires de Marseille. Ses origines remontent au lendemain de la Révolution et en font la plus ancienne foire aux santons de Provence.

En effet, la tradition marseillaise de la foire aux santons est née à la fois de la ferveur populaire pour la célébration de la Nativité et de l’apparition de cette figurine typiquement provençale qu’est le santon.

Rassemblant certaines des plus anciennes familles de santonniers, elle permet à l’amateur de se procurer les variétés de santons des plus rares aux plus originaux ainsi que les crèches à l’ancienne, en carton, liège ou papier encollé.

La foire aux santons de Marseille est ouverte chaque année du dernier dimanche de novembre au 31 décembre. Son inauguration s’effectue au son des tambourins et en présence de groupes folkloriques à l’issue de la messe des santonniers célébrée en provençal, en l’église des Réformés en haut de la Canebière.

Chaque santonnier a crée des figurines en s inspirant du folklore et de la tradition, comme le berger offrant l’agneau, rappel du pastrage, et de la femme à la poule noire dont le bouillon était recommandé aux nouveau-nés.

Ainsi, on trouvera parmi ces silhouettes tous les petits métiers du siècle dernier : le boulanger et son panier de fougasses, la marchande d’ail, la poissonnière, le valet de ferme portant lanterne, le pêcheur et son filet sur l’épaule, la femme à la cruche qui vient de puiser l’eau fraîche.

L ’Abbaye Saint-Victor est l’un des principaux monuments de Marseille. Son origine remonte au III ème siècle.
Premier et plus ancien sanctuaire de Marseille, le lieu devient rapidement un but de pèlerinage.La Basilique première qui est la crypte d’aujourd hui, fut édifiée par Jean Cassien en 420-430, pour abriter les restes des martyrs suppliciés et les glorifier.
C’est au XI ème siècle que commence la construction de l ’Abbaye dont les travaux seront poursuivis au XIV ème siècle sous l’égide du pape Urbain V.

C’est en ce lieu que l’église de Marseille a de tout temps célébré sa victoire (Victor, le Victorieux !). Les martyrs y ont confessé leur foi d’où le nom de Notre-Dame de la Confession des Martyrs,que portait le monument chrétien sous l ’antiquité.

Depuis le Moyen-Age, elle conserve en son sein une vierge noire polychrome sculptée dans un bois de noyer. La statue montre encore aujourd’hui toute la beauté de ses couleurs passées comme le vert et l’or des tuniques de la vierge et de l’enfant-Jésus.Marie y apparaît en madone souriante au port élégant. L’Enfant-Jésus assis sur ses genoux tient le monde dans sa main gauche, la droite étant levée en signe de bénédiction.Depuis la fin du XIII ème siècle, cette Vierge noire fait l ’objet d’une ardente dévotion populaire la semaine de la Chandeleur.

L’Origine des pèlerinages, remonte à l’Antiquité. En effet, la légende romaine raconte que c’est le roi Numa qui, pour régulariser le calendrier, ajouta deux mois aux dix déjà existants, plaçant février en ultime position.

La Sainte Barbe : C’est en vue de hâter le retour de la belle saison que se succèdent les fêtes de l’hiver. Dès le début décembre, l’homme pense à la promesse d’une récolte prochaine, que porte en elle la terre gelée par le froid - selon le mythe profond de Déméter et de Coré, dont la poursuite symbolise le cycle de l’hiver et de l’été. A la Sainte-Barbe, les enfants sèment dans une soucoupe le “blé de la Sainte-Barbe”, grains de blé ou lentilles, orge, pois chiches, à germination rapide : verdure qui est un présage de printemps, au cours des journées froides de l’hiver.

L’usage est directement issu de l’Antiquité, bien que la date du rite ait été déplacée de la canicule au plein hiver. Les “jardins d’Adonis”, semés au plus fort de l’été, fleurissaient les maisons de l’Asie Mineure, en l’honneur du dieu qui représentait les forces de la végétation, desséchées par les ardeurs de juillet, - comme en Occident elles sont brûlées par le froid de l’hiver.

A Rome et à Séville, on vendait des terrines vernissées pour ces jardins symboliques qui appartiennent au folklore de la Méditerranée.

Les pastorales : Une tradition provençale très vivante à Marseille : pièce de théâtre évoquant la nativité, jouée en langue provençale ou en français et au cours de laquelle interviennent de nombreux personnages : bergers, rémouleurs, etc...

Les principales pastorales sont :
- La pastorale Maurel, (en Provençal)
- La pastorale Audibert (en Français)
- La pastorale de groupe de la Rue Nau,
de fin décembre à fin janvier

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